Pyrus Pyraster

Le Poirier sauvage européen (Pyrus pyraster) est une espèce de poiriers de la famille des Rosaceae, présent dans les haies et les bois de toute l'Europe, excepté l'Europe du Nord. À la différence du poirier commun cultivé, ses rameaux peuvent porter une épine terminale et ses fruits sont petits (2-3 cm) et de saveur âpre. Il est considéré comme un ancêtre sauvage du poirier cultivé européen Pyrus communis1 (avec Pyrus caucasica). Rameau terminé par une épine Étymologie et nomenclature Le terme de latin scientifique Pyrus pyraster se compose du nom de genre Pyrus qui vient du latin pirus2 « poirier », alors que l'épithète spécifique pyraster dérive du latin pirus « poirier » et de -aster « semblable ». Cette étrange tautologie résulte de l'histoire de la nomenclature. Le basionyme remonte à Carl Linné qui en 1753, dans Species Plantarum, le présente sous la forme d'une variété du poirier commun : Pyrus communis var. pyraster3. En 1787, un botaniste allemand Burgsdorff, remonte la variété au niveau de l'espèce pour créer: Pyrus pyraster (L.) Burgsd4.

Le Poirier sauvage européen (Pyrus pyraster) est une espèce de poiriers de la famille des Rosaceae, présent dans les haies et les bois de toute l'Europe, excepté l'Europe du Nord. À la différence du poirier commun cultivé, ses rameaux peuvent porter une épine terminale et ses fruits sont petits (2-3 cm) et de saveur âpre.

Il est considéré comme un ancêtre sauvage du poirier cultivé européen Pyrus communis[1] (avec Pyrus caucasica).

Rameau terminé par une épine

Étymologie et nomenclature[modifier | modifier le code]

Le terme de latin scientifique Pyrus pyraster se compose du nom de genre Pyrus qui vient du latin pirus[2] « poirier », alors que l'épithète spécifique pyraster dérive du latin pirus « poirier » et de -aster « semblable ». Cette étrange tautologie résulte de l'histoire de la nomenclature.

Le basionyme remonte à Carl Linné qui en 1753, dans Species Plantarum, le présente sous la forme d'une variété du poirier commun : Pyrus communis var. pyraster[3]. En 1787, un botaniste allemand Burgsdorff, remonte la variété au niveau de l'espèce pour créer: Pyrus pyraster (L.) Burgsd[4].

Synonymes

Description[modifier | modifier le code]

Écorce écailleuse de P. pyraster

Arbre décidu de développement limité à 11-15 mètres de hauteur, à cime pyramidale quand il est jeune. Écorce fissurée et écailleuse[6]. Jeunes rameaux rigides, lisses, jaunâtres, luisants, parfois terminés par une épine[7].

Feuilles simples, dentées et longuement pétiolées. Limbe ovale, obovale ou orbiculaire (arrondi)[8] à la base, à bords finement denticulés ou serretés[9] et très luisant sur le dessus.

Fleurs blanches hermaphrodites, très précoces, 5 pétales glabres à l'onglet. La floraison a lieu en avril-mai. Plante mellifère pollinisée par les insectes.

Petits fruits bien charnus, de 3-4 cm de diamètre, âpres[7],[10], de forme variable : soit subglobuleux, soit obovale, atténué sur le pédoncule.

Source : Article Pyrus Pyraster su wikipedia.fr